Mon gros vibro-monfrère.

Bon, assez rigolé avec les Motobécanes et autres Yamaha DT pour enfin de 16ans, passons aux choses sérieuses puisqu'apparemment certains s'amusent de nos sujets ouverts avec Olivier.

Quand j'avais 19ans et que j'usais mon postérieur sur la selle d'une petite Yam (on y reviendra), la plupart des grosses cylindrées étaient des 4 pattes Honda, la célèbre Four. J'ai déjà écrit ce que je pensais de cette enclume.
Un jour, un pote arrive et nous préviens qu'il a acheté un truc d'enfer et nous fait saliver toute la soirée.
Une semaine après, il vient avec son nouveau jouet et nous sommes restés comme des cons devant...une Moto Guzzi V7 Sport.
L'engin coûtait un bras et nous ne nous attendions pas à cela. Quand une 750 Four et les autres 750 valaient 10000 balles, la Guzz en valait 15000 ce qui faisait quand même une sacrée différence.
Le pire c'est qu'à ce prix là, on avait droit à un faisceau électrique italien avec des courts circuits partout, des freins à tambour et une absence de clignotants ! Un régal ! Il fallait être cinglé pour acheter un truc pareil.

Quand les potes qui frimaient avec leurs 4 pattes ont essayé de suivre l'engin, plus personne n'a rigolé !
Cet engin bas, au moteur débordant de partout, au bruit inimitable (de nuit !) était franchement diabolique à l'époque. Et en plus ça tenait par terre enfumant tout en virages. Il faut dire qu'à l'époque, les japonais se savaient pas qu'une moto devait avoir un cadre pour relier les roues entre elles !

Moi c'est la couleur verte qui m'a fait rêver ! Je n'ai jamais revu de V7Sport pendant des années mais j'ai continué à en rêver.

Il y a un peu plus de trois ans, je me suis mis en tête d'acheter une Guzzi récente vu que madame ne voulait plus monter sur mes bécanes qui lui imposaient un régime sans selle ! J'ai commencé à faire les annonces sur Leboncoin et je suis tombé sur une annonce qui avait déjà trois semaines, sans photo et qui disait :
Vends Guzzi V7 Sport 1972, part toutes distances et le prix... qui ne correspondait ni à une moto restaurée ni à une quasi épave. Rien de plus sur l'annonce, même pas de photo. La moto était à 25 bornes de chez moi et j'ai appelé à tout hasard, persuadé que l'engin était vendu.
Il était 15H et je suis tombé sur un gars complètement à côté de la plaque, incapable de répondre à mes questions et qui m'a dit qu'il avait eu un coup de fil mais sans suite. Il avait encore la moto et quand je lui ai demandé comment elle était, il m'a juste dit qu'elle était bien. Avec cela j'étais servi.
J'ai fini par me décider à aller voir la bête et une heure après j'étais chez lui. Le gars a ouvert un box en sous-sol et m'a sorti la moto, a appuyé sur le bouton du démarreur et elle s'est mise en marche au premier coup. Je n'ai même pas osé l'essayer.
Je n'en croyais pas mes yeux....ni mes oreilles !
J'ai réfléchi une heure, le temps de rentrer chez moi et je l'ai rappelé. C'était totalement insensé d'acheter la moto mais au prix où il la proposait, soit pratiquement 5000€ en dessous de sa vraie valeur, j'ai cassé ma tirelire et récupéré la bestiole.

Evidemment il faut se faire au sélecteur à droite (ben oui !) et au quatre cames à tambour à l'avant mais une fois le mode d'emploi assimilé, cette moto est extraordinaire. Je dis souvent que si je devais vendre mon entassement et n'en garder qu'une, c'est celle-là. Tant pis si mes potes se foutent de moi quand je tends le bras avant de tourner, s'il faut des bras de trappeur pour tirer sur les leviers de freins et d'embrayage, si la selle est en bois et si on a l'impression qu'elle a des roues de cyclomoteur car le moteur est tellement génial et la tenue de route tellement incroyable que je me fiche de leurs railleries.
A chaque fois que je les retrouve, ils me disent ''encore elle !''
Les vibrations et le bruit du gros twin, c'est jouissif.

Ce qui est étonnant c'est que lorsque je la prête à des potes et que je prends leur bécane (moderne ou ancienne) pour quelques kilomètres, ils me la rendent rapidement tellement elle est rigide de partout. Il n'y en a qu'un qui ne me la rend plus quand je la lui prête et c'est un gamin de 23 balais. Un jour il a eu le déclic et m'a dit : ''Putain, j'ai compris'' !
Le moteur a une allonge incroyable, ce truc pousse ne continu de 3000 à 75000trs, quel que soit le rapport. Bon, elle est un peu fatigante à emmener mais je lui pardonne tout ! Guzzi annonçait 52cv à l'époque quand les japonaises tournaient autour des 65 à 72. Je ne comprenais pas comment cette moto pouvait passer les 200km/h avec si peu de puissance... mais en fait ils sont à la roue arrière et je peux vous dire que ça envoie.

Bon, je crois que je suis amoureux de ma bestiole... et puis je la trouve tellement belle !

Voila une des photos faites quand je suis allé la voir. Elle a vraiment une gueule de brute. Avec les pots Lafranconi Competizione, c'est divin.
L'autre photo est plus récente.





J'ai su plus tard que le gars l'avait gardée un an, ne savait pas s'en servir et l'avait revendue moins cher qu'il ne l'avait achetée. C'était la moto d'un concessionnaire de la marque qui l'avait restaurée pour lui une dizaine d'années auparavant. Le zouave avait fait bricoler le tambour avant par un marchand de mobylettes, tout était déréglé dedans. Il se faisait peur puisque je suis resté en contact avec lui un moment et qu'il m'a avoué avoir roulé seulement deux fois avec. J'ai passé quatre heures à bien régler le 4 cames et depuis ça va beaucoup mieux !

Elle est belle ta Guzzi

Merci. Tout le monde n'aime pas mais c'est quand même sur elle que Guzzi a copié la gamme actuelle !
Les modernes sont plus courtes de 15cms on a comparé avec un pote qui en a une.
Pour moi c'est Le café racer !

Il y a des trucs de malade dessus, comme les guidons ou la commande de frein avant. Faut être italien pour concevoir des détails pareils.
Le câble se sépare en deux, un par côté.



Souvent je lui mets un string, enfin une selle ''une place et demi''. Elle équipait les séries suivantes mais elle lui va bien aussi !

La seule fois ou il m'a été donné que conduire ou piloter (selon certains) une Guzzi, c'était celle de mon oncle (motard devant l’éternel depuis plus de 40 ans à présent), il y a une dizaine d'année, le modèle de la bécane m'échappe.

Je me souviens avoir presque failli me fracturer le poignet rien que pour embrayer !
Et j'oubliais le principale, (La grande évasion style) passage de vitesse à la main avec un levier !  (sont fous ces anciens)

Ce sont des motos de caractères, c'est exclusive, mais je crains pas.

Si le passage des vitesses était à main, c'étais une bécane des années 40 ou début 50, sans doute chrome et rouge. Donc une vieille Falcone, un 500 monocylindre horizontal.
Il devait y avoir un grand volant moteur chromé sur la gauche du moteur tournant à l'air libre. Le surnom de la bécane est ''coupe jambon'' du fait de ce disque.

Les premiers bicylindres datent des années 60.

voila âpres tu vas croire que je n aime pas  guzzi

la nouvelle v7 ma femme l'a trouvée géniale au niveau du look ,avec un essai réservé par ses soins et en toute surprise
en plein hiver 2 ou 3 degrés avec un mistral a plus de 100 km/h . bien sur a froid les vitesses passent mal
logique vu la viscosité de l huile mais comme j avais une bmw de 79 je n étais pas dépaysé
après que du bonheur cette moto . on ne la pas acheté même si elle freine très bien le moteur très expressif mais comme tu l a dit trop courte donc vu mon gabarit duo impossible !

enfin même si au niveau électrique c'est bien , rien a voir avec ta sport !! j ai déjà eu du double came
mais 4 faut des mains de bûcheron !
c'est vrai qu en regardant de prés il y a pas mal de trucs de détails , c’était un haut de gamme
a l européenne cette sport

Je n'ai pas essayé de Guzzi actuelle.
En dehors de la mienne, j'avais essayé la 1100 Sport à carbus d'un copain, j'avais trouvé ça génial mais c'est déjà une bécane moderne.

C'est vrai que les double et quadruples cames, c'est costaud. On fait la gym qu'on mérite ! C'est déroutant pour ceux qui n'ont connu que les freins à disques.
La Guzzi a du frein moteur, heureusement.

Affirmatif mon capitaine

- Bécane des années 40,45
- un 500 monocylindre c'est bien ça.
- Par contre elle était kaki, mais vu les dispositions du tonton à tout repeindre en kaki  
- volant moteur à gauche.

Désolé pas de photo souvenir....mais des photos de falcone y en à plein google....

5000€ en dessous de sa côte?! mais c'est un dingue le gars!
c'est quoi la côte d'un bijou comme le tien?

elle est magnifique avec sa selle 1 1/2

C'est une machine sur laquelle il faut surveiller certains points comme par exemple bien lubrifier la tringlerie qui va du sélecteur au nez de boite. Il y a des paliers et des renvois, des rotules, bref si on ne le fait pas, le sélecteur finit par ne plus revenir au point central car il y a trop de contraintes pour le ressort qui est dans la boite.
Le gars avait roulé deux fois sous la pluie et tout grippait.
De plus le sélecteur à droite n'était pas sa tasse de thé. Il ne s'y faisait pas. Ajouté au frein avant qui bloquait la roue en dessous de 10km/h et il a jeté l'éponge.

Ce que j'aime, c'est le dessin du moteur et du réservoir, vu comme ça ! Les cylindres débordent, c'est beau (oui je suis amoureux d'elle !)
Oui, elle dort DANS la maison ! Elle n'est pas la seule d'ailleurs.



Willhems : Pour la Guzzi 500 mono, l'armée italienne en a eu beaucoup, donc ton oncle n'avait pas repeint sa moto.

Et en plus ça tient chaud l'hiver à l'entre jambe

Tu rigoles mais c'est vrai ! Enfin, pour les genoux. Au niveau des pieds on ne sent pas trop la chaleur.
Par contre vu que je roule toute l'année avec, il m'arrive de me chauffer les mains sur les couvre-culbuteurs et c'est très pratique.

Idem avec les BMW du tonton que j'ai pu essayer par de froids matin d'hiver....bien pratique ces caches culbu...

Comment après temps d'années, la couleur a pu rester aussi vive ??? refaite ?

La moto a été restaurée il y a quelques années par un concessionnaire de la marque.
C'est vrai que si elle était garée au milieu de 500 bécanes je la retrouverais tout de suite !

Vous avez vu la taille du démarreur ? Il est au dessus du cale pied gauche ( le gros cylindre ). C'est le même que sur une voiture Fiat de l'époque mais je ne sais pas laquelle. Vu l'époque sans doute une 124 ou 128.

bon frime pas avec le démarreur j avais le même sur ma bmw r100 et en plus vraiment le même !
en tout cas elle est aussi belle que ta 916
au fait je suis a argenteuil pendant trois jours apres noel fais gaffe tu vas devoir me les faire
voir en vrai tes merveilles car elles sont magnifiques, mais la guz dans les détails elle tue aussi !!!!

Mets moi un MP, on en discute. Ce sera avec plaisir.

Pour la BM c'est peut-être le même démarreur mais une BM, c'est une Guzzi avec les seins qui tombent !

mdr
quoique a partir d un certain age c'est le soucis de nos compagnes !
mécaniques ou autres ........

Une V7 Sport, c'est avant tout une gueule superbe et une bonne tenue de route, mais c'est aussi un freinage moyen, un confort spartiate, une boîte à vitesses imprécise, un circuit électrique fantaisiste, un cadre qui rouille, des chromes qui se piquent, un moteur qui demande un entretien fréquent et méticuleux...

Dans le cadre d'un usage régulier et intensif, elle ne pouvait pas rivaliser avec ses concurrentes de l'époque comme la "Quatre Pattes", la "Bouillotte" ou une BM.

Son prix excessif est sans doute une des causes de sa faible diffusion et explique sa rareté aujourd'hui.

Mais elle est tellement belle qu'on peut tout lui pardonner!

Amicalement vôtre!

Chat botté

Je ne suis pas très bavard, mais je suis avec attention toutes vos histoires et vos présentations. Continuez comme ça !

Je ne pense pas que je possèderai une guzzi ou une bm... Je n'aime pas l'idée de me coller les gibolles sur les cylindres... Et puis je débute alors le 4 pattes bien sage de l'inaz me rassure un peu. Mais qui sait, quand je serai grand... je changerai peut-être d'avis...

Cela étant dit, je sais reconnaitre une belle chose quand j'en vois une et cette v7 est splendide !
J'ose pas imaginer le travail que ça demande à l'entretien...
La selle 1-1/2 rend particulièrement bien. Et la couleur, j'adore !

Par contre, pour le profane que je suis... Une explication sur ce qu'est le freinage à 4 cames serait la bienvenue...

Pour Takeeeo, une petite explication sur les freins à tambour.

De tous temps, pour arrêter un véhicule, l'homme a cherché le moyen le plus simple. Sur un vélo sans freins, le premier réflexe est de freiner en faisant frotter ses pieds par terre.
Les pieds ont été remplacés par des patins qui frottent sur la roue.
Comme un véhicule plus lourd, voiture ou moto, nécessite un freinage plus costaud, l'homme a cherché la meilleure solution pour s'arrêter le plus vite possible avec le moins d'effort à fournir. La solution était donc d'augmenter la surface venant en contact avec la pièce en mouvement.
Comme la jante est trop fine pour qu'on puisse appliquer des patins géants, on a inventé le tambour.
C'est une pièce cylindrique placée au centre de la roue.
Beaucoup de voitures ont des freins à disques à l'avant mais gardent des freins à tambour à l'arrière.

Sur une pièce plate venant fermer le tambour (le flasque), on a monté des pivots sur lesquels sont placées des cames. De part et d'autre, deux mâchoires équipées de garnitures (on dit du Férodo, du fait de la marque qui a popularisé le produit qu'on retrouve sur les plaquettes de freins à disques. Férodo vient de ''fer au dos'') s'écartent grâce à l'action de ces cames et viennent frotter à l'intérieur du tambour. De nos jours les mâchoires sont en alu et la garniture est collée et rivetée dessus.
Le problème est que la courbure intérieure du tambour ne peut être totalement la même que celle des mâchoires sinon ce serait bloqué en permanence. Au début, il y avait une came d'un côté et un pivot de l'autre (c'est toujours le cas le plus courant même sur les voitures).
La surface de frottement était insuffisante. Du coup on a mis deux cames qui s'écartent en même temps. Elles sont reliées par une biellette à l'extérieur du flasque. Du fait des deux cames les mâchoires s'écartent en même temps et en parallèle si on peut dire. La surface de contact est augmentée.
Sur la Guzzi, il y a quatre cames car il y a deux tambours et quatre mâchoires, un flasque de chaque côté.
Du coup partant de la poignée, il y a deux câbles, un par côté.

Je t'ai fait un petit dessin pour t'expliquer l'intérieur.



Les ressorts servent à ramener les mâchoires après le freinage. Pour freiner, l'effort au levier est d'autant plus dur qu'il faut vaincre la résistance des câbles dans les gaines et celle des ressorts destinés à ramener les mâchoires et ceux là sont costauds !

Voila l'extérieur en détail. Il y a un flasque de frein de chaque côté ce qui est rare. En général il n'y en a qu'un.





Pour en revenir aux 4 cames, il y a aussi des flasques avec 4 cames du même côté donc quatre biellettes et même des 8 cames. Les mâchoires sont de plus en plus petites mais elles s'appliquent d'autant mieux dans le tambour.

Quand je prête ma moto, on me la rend en général au bout de 3 à 5 kilomètres !!! Le gars a des crampes dans les bras tellement il faut tirer sur le levier pour arrêter la bête.
Par rapport à un disque actionné hydrauliquement, il y a moins de progressivité. Le tambour si on a la force, est plus brutal, a plus tendance à bloquer la roue. Pour augmenter la progressivité, on taille en biais les bords des garnitures (on dit détalonner). Mais c'est surtout un bon montage, des biellettes extérieures bien parallèles (elles sont montées sur des axes crantés, on le devine sur les photos) et une parfaite symétrie des deux côtés pour avoir des efforts identiques dans les câbles qui sont importants.
Quand j'ai récupéré ''Mémère'', je ne sais pas qui était l'abruti qui avait mis son nez dans les tambours mais c'était du délire. J'ai passé quatre heures à tout régler. Une fois en place, il a fallu faire un paquet de kilomètres pour que tout se rôde et que les mâchoires s'appliquent bien dans les tambours. En s'usant, la surface de contact augmente avec le temps et le frein est plus efficace.

Les freins à disques sont apparus au 24H du Mans, dans les années 50 sur des Jaguar. Je crois que c'est Girling qui a fait les premiers mais sans certitude. L'avantage est que la surface de frottement plate est uniforme dans son usure et que des plaquettes sont rapides à changer. Sur un tambour, les garnitures s'usent plus au milieu là où elles frottent en premier.

Plus on met de la garniture tendre, plus le freinage est performant (dans les années 70, quand on disait qu'on avait mis ''de la verte'', c'était la couleur de la garniture la plus tendre.
Exemple :
''Je vais te pourrir au freinage, j'ai mis de la verte !''.
Le problème est qu'elle s'use évidemment trois fois plus vite.
Après, il y a le problème de l'échauffement aussi. Plus la garniture chauffe, moins elle freine... On a pas fini de travailler sur les freins.

Autre précision : on a les jambes derrière les cylindres, pas dessus !!!
Quant à la puissance, l'Inaz fait 85cv, la Guzzi 70cv. Par contre elle est beaucoup plus brutale, tout est dur, rigide...

Pour Chat Botté, tu as raison dans ton énumération. La tenue de route et la maniabilité sont au top. Mémère a eu droit à un faisceau électrique entièrement refait, un carde sablé et repeint à l'epoxy, sa boîte est neuve mais lente et il faut bien aller verrouiller chaque rapport sinon on trouve des faux points morts partout !(du coup le vrai est hyper facile à trouver à l'arrêt !). Par contre en performances, elle enterre toutes les 750 de l'époque.
Déjà, c'est la seule à passer le 200 chrono. Son problème c'est qu'elle est fatigante à conduire du fait de ce qui est énuméré plus haut. par contre si on a des bras de trappeur, elle freine mieux qu'une 4 pattes par exemple.

Une fois les défauts assimilés, je te garantis que c'est un sacré outil... avec lequel je ne fais jamais plus de 50 bornes d'une traite !

Whah j'en demandais pas tant ! Merci desmo c'est très instructif. Et schéma et photos à l'appui, on peut pas rêver mieux ! Tu pourrais enseigner en méca si tu cherches une reconversion...

Je connaissais vaguement le principe des tambours mais j'avais jamais entendu parler de cames ou de flasques...
En plus on a eu des disques sur tous les véhicules qu'on a eu chez moi alors je risquais pas d'y connaitre grand chose...

Pour les cylindres, j'entendais surtout le risque potentiel de se les manger en cas de choc... Avec la chance que j'ai au guidon, je me méfie... Sachant qu'un réservoir sans rien qui dépasse à côté peut déjà faire pas mal de dégâts sur les genoux et les cojones...

Tu n'as pas été long à découvrir mon message ! J'espère que j'ai été assez explicite dans mon gribouillis. Précision oubliée : sur les tambours de voiture, les cames sont écartées par un piston (appelé récepteur), actionné par l'intermédiaire d'un émetteur actionné par la pédale. Sur ta bécane, tu as aussi un émetteur au guidon et un piston qui appuie sur les plaquettes.

Pour la reconversion, elle va arriver l'an prochain mais pas dans le sens que tu évoques : ce sera la retraite !
Enfin, partiellement car je me vois mal arrêter tout.
J'espère profiter de mes bécanes !

je regarde ton levier de frein il est proche des gaz , quand j avais un double came ( petit joueur que je suis) j avais avancé la cocotte pour pouvoir prendre le levier bien en bout afin d'avoir le plus possible l 'effet de levier , mis un peu plus de garde pour éviter un éloignement trop important
ce qui me permettait d'avoir moins mal a la paluche

C'est peut-être plus pratique mais c'est MOCHE d'éloigner la poignée !
Tricheur !
Sincèrement je ne suis pas certain que dans le cas de mon engin, cela change grand chose.

Cette moto c'est mon porte manteau c'est normal qu'elle dorme dans la maison!!!!!!
Personne y touche !!!!!

Nan meo!

Oulah, tu deviens possessive ?

Ouai! Mdr