Une copine motarde, Corinne, qui a toujours le cul visé sur sa selle ( un vrai Cul d acier !) et qui est Journaliste et photographe a fait un super reportage . Je vous le met ici juste pour partager sa passion de la moto et de la photo.C est une chouette fille qui vis sa passion .
Salut tout le monde,
Pendant que certains se faisaient dorer sur la plage à essayer de profiter du beau temps, je suis allée en Ecosse, trouvant que le printemps cette année n'avait pas été tout à fait assez humide :rire2:
Voici donc un petit CR, que je vais faire en plusieurs parties et en plusieurs fois, parce que bon, être en vacances, c'est bien, mais au retour, faut bien recommencer à bosser et le boulot, ce n'est pas ce qui me manque, le week-end prochain, c'est le rallye des Volcans, et que j'ai deux trois autres trucs sur le feu.
Je ne vais pas faire un CR classique, jour après jour, car ça ne serait pas super intéressant. Je préfère y aller par thèmes, ça sera plus marrant.
Tout d'abord, pourquoi l'Ecosse ? Ce sont les photos de deux membres d'un forum photo qui m'ont donné envie d'aller voir en vrai ce qui se passait là-bas. Je suis prévenue que le temps peut être mauvais, je n'aime pas particulièrement la chaleur, ni la pluie, mais en fait, la deuxième m'embête presque moins que la première. Ce sera donc mon premier grand voyage quasiment toute seule. Je dis quasiment, parce que Philippe, un autre motard rencontré dans un week-end en Ardèche part au même moment et que nous nous sommes retrouvés de temps en temps, pour rouler ensemble (pas souvent, on n'aime pas le même type de route) et pour passer des soirées ensemble. J'ai trouvé le concept très sympa, pas de contraintes, juste le plaisir de se raconter nos journées e't de partager un sandwich sur son top case pendant qu'on se faisait dévorer par les midges
J'ai principalement fait les Highlands, d'est en ouest, pour finir par l'île de Skye. Il y a plein d'endroits que je n'ai pas vus. 15 jours, c'est juste juste pour faire toute l'Ecosse, je pense donc y retourner un jour.
Quelques chiffres :
- à peu près 7 000 km au compteur. Je dis à peu près parce qu'une virée sans souci avec la moto n'est pas une vraie virée mais que la BM a été gentille avec moi : ma seule panne a été le suicide du compteur 100 miles avant Londres au retour. Un faux suicide puisqu'il a décidé de se remettre en route quelque part en Picardie :zinzin:
Pour ce genre de voyage, il faut donc prévoir des pneus endurants ou faire changer ses pneus sur place (c'est ce qu'a fait Philippe, avec un délai de livraison d'une journée).
- 1 miles = 1,5 km environ (c'est plus facile pour les calculs). Il m'aura fallu dix jours pour me rendre compte que ma carte à l'échelle 1/100 000ème avec marqué en clair 1 cm = 10 km est en miles. Ceci expliquant peut-être (mais pas sûr) pourquoi je trouvais les trajets si longs
- 1 pound = 1,3 euros environ. Globalement, les prix sont un plus élevés qu'en France, notamment pour la bouffe (un restau, c'est facilement 20 pounds), l'essence c'est en gros pareil qu'en France (entre 1,35 et 1,54 pounds le litre, je vous laisse faire les calculs). Pour les campings, ça dépend, j'ai payé entre 5 et 16 pounds la nuit. Certains ne m'ont fait payer qu'un emplacement tente seule, d'autres font payer au véhicule plus nombre de personnes. D'autres, à partir du moment où on a un véhicule, font payer l'emplacement complet. A savoir, le camping sauvage est autorisé en Ecosse, excepté dans quelques endroits qui sont indiqués.
- 20h30 : c'est l'heure maxi à laquelle il faut compter se faire servir dans les restaus le soir (c'est même parfois plus tôt, excepté dans quelques endroits très touristiques et encore). La bonne idée, c'est d'avoir toujours quelque chose à manger dans son sac. Ou alors d'être capable d'attendre le lendemain matin
Alors pour commencer, il y a une question que tout le monde se pose : les Ecossais portent-ils quelque chose sous leur kilt. Et bien grosse déception, je n'ai pas croisé d'Ecossais en kilt... Est-ce que vous croisez souvent des Auvergnats en blouse bleu, avec des sabots et un béret noir ? Bah là-bas c'est pareil, le kilt est réservé à certaines occasions :fête:
Mais j'ai quand même une photo qui peut donner un début de réponse, et que je dédicace spécialement au forum
Humour britannique, c'est dans l'île de Skye, il y avait des épouvantails un peu partout dans le village et celui-là à l'entrée, pour accueillir les touristes :bye: Il y a aussi un village dans le Forez qui met en place chaque année des épouvantails, je me demande s'il y en a dans le même style
Je vous fais un petit topo sur les routes.
Amis en sportives, fous du genou par terre, paniqués du gravillon, angoissés de la moindre bosse, un conseil : oubliez l'Ecosse, vous allez passer des vacances cauchemardesques.
Par contre moi, :bave: :faim: :love: :moto4:
Déjà, les ingénieurs des ponts et chaussées devaient être fâchés avec les terrassiers : les routes suivent les moindres bosses du terrain.
Parfois, ça donne des ondulations assez rigolotes à suivre.
Parfois, on est limite de décoller de la moto. Parfois, les ondulations sont trop rapprochées et là, ça devient dangereux pour les plombages qui vous restent
Ajoutez en plus à ça que si sur certaines portions, les routes sont de bonnes lignes droites, on est dans une région qui est relativement montagneuse et ça peut grimper sévère. Les panneaux 15 à 20 % ne sont pas rares et quand une pente à 20% suit juste une côte avec un sommet aveugle, ça peut donner des ailes et des sueurs froides en même temps. Testé et approuvé !
Je disais donc, l’Ecosse, c’est montagneux et qui dit montagne dit virolos.
Virolos + fortes pentes + ondulations du terrain = par moments, on a juste l’impression d’être dans un manège géant, sensations garanties !
L'Ecosse a aussi ses spots moto, comme ici à Applecross, que j’ai fait dans le mauvais sens. En même temps, vu mon peu de goût pour les épingles, c’était pas grave (on ne voit pas les deux trois virages cachés à droite).
La spécialité routière de l'Ecosse, c'est la « single track road », avec les « passing places » : une seule voie, le croisement de deux voitures n'est pas possible, celui d'une voiture et d'une moto peut à la rigueur aller, celui d'une moto et d'un camping car est difficile. Il y a donc régulièrement des passing places, qui permettent de se garer et d'attendre que l'autre en face soit passé, ou encore de se pousser pour permettre à la personne derrière de doubler. Un petit signe de la main pour remercier, les gens sont plutôt très courtois, surtout à l'intérieur des terres, moins sur la côte ouest où il y a plus de touristes.
Ca mène toujours à des endroits sublimes vers la montagne...
Ou bien vers la mer...
Et pour une moto, ça permet de s’arrêter régulièrement...
Dans ces conditions, difficile d'aller vite, surtout que les routes sont également bosselées, et gravillonnées.
Puis bon, des fois, on trouve des obstacles sur la route
(quand je l’ai vue, cette vache, j’ai entendu un « you shall not pass » dans le casque!)
Mon anecdote blonde concernant les routes : ayant fait pas mal d’autoroute pour monter en Ecosse, j’étais un peu vaccinée pour le reste de mes vacances. J’ai donc essayé d’éviter les grosses routes au maximum, mais un jour, je me suis retrouvée plus ou moins sur une deux fois deux voies, un peu chiante. V’là-t-y pas que mon regard est attirée par une bande de bitume plus ou moins défoncée sur le côté, qui me fait un petit clin d'oeil genre « qu’est-ce que tu fous là-haut et si tu venais en bas ». Hop, ni une ni deux, au premier embranchement, je me retrouve sur cette RAC défoncée au possible, à rouler tranquillos tandis que les camions passent à côté là-haut, tout là-haut.
Ce n’est qu’au bout de 10 km et après avoir failli écraser un chien que je me suis rendue compte que c’était une piste cyclable
Et une dernière photo dédicacée à Zedji !
Globalement, de ce que j'ai vu (plutôt l'est), les Britanniques conduisent moins vite et surtout moins agressif qu'en France. Par exemple, si un mec ne peut pas te doubler, il ne te colle pas au cul mais attend de pouvoir le faire. Mais quand un mec te bouchonne, dès qu'il voit que tu peux le doubler, il te fait signe. Ça donne une impression de partage de la route qui manque parfois un peu en France.
ça plus la conduite à gauche, j'ai bien aimé :-)
'vous parle un peu du temps qu'il fait, ma p'tite dame ?
Bon, alors l'Ecosse, quelle idée, il y pleut tout le temps :zinzin:
Un proverbe écossais dit que si tu n'aimes pas le temps qu'il fait, attends 10 mn. Ce qui a été assez vrai la plupart du temps. il y a beaucoup de nuages (ça tombe bien, j'adore ça), pas mal de vent. Le temps est donc changeant.
Mais parfois... ça marche pas :douche:
Constat 'tite routien : quand la lumière est vraiment belle, ça peut durer plus de 10 mn :douche:
Ici, c'est sur le Loch Rannoch. Une petite route le longe et en allant jusqu'au bout, on tombe sur un hôtel, une gare et rien d'autre. Cul de sac, il faut faire demi-tour (et pas loin d'une quinzaine de kilomètres jusqu'au premier croisement!). J'ai pris ces photos à l'aller et j'avais traversé le nuage pour arriver sous un grand soleil à la gare (et voir passer le train de la journée). Au demi-tour, je suis retournée pile poil sous le nuage, qui s'était agrandi... Après deux heures de roulage sous la flotte, je me suis réfugiée dans un hôtel où le réceptionniste m'a répondu sobrement, alors que je me confondais en excuse sur les flaques que je laissais sur la moquette (quadrillée), par un "we're in Scotland, we're used to"...
Heureusement, des fois, on échappe à la grosse rincée et on ne se prend qu'une petite pluie, comme ici au loch Earn.
Au final, je sais que ma botte gauche n'est pas étanche (faut d'ailleurs que je retrouve la facture pour les faire partir en garantie), ma combi pluie est percée (ça va pour des petites pluies mais pas pour une douche de deux heures). Mes sacs eux ont joué leur rôle, mes affaires de rechange étaient sèches
On apprend également à attendre la fin de l'averse pour replier sa tente. Ou se résoudre à plier sous la pluie en un temps record
D'ailleurs, j'ai jamais fait gaffe si en France, il y a des abris, même sommaires, dans les campings. En Ecosse et en Angleterre, il y en a !
Une soirée au bord de l'eau : la mer, le vent et moiSur la côte, les routes se terminant en cul de sac sont très nombreuses, en particulier sur la côte ouest, très découpée. Il y a aussi sur cette côte plusieurs phares encore en fonctionnement. En fin de journée, j'étais donc arrivée à la pointe de Culkain, une petite route très jolie, avec une vue sur la pointe Rubha Coigeach et l'île de Lewis and Harris. Il est tard, il fait beau, le camping où je dois plus ou moins rejoindre un copain est relativement loin... Je vois sur le bord de mer deux petites maisons qui ont l'air inoccupées.
7-
Elles le sont, je ne gênerai donc personne. Le camping sauvage est toléré dans une grande partie de l'Ecosse, à condition bien sûr de ne pas déranger, ni de laisser n'importe quoi derrière soi.
C'est tout couillon, mais c'est la première fois que je fais du camping sauvage
Je monte la tente à côté de la maison, sur le seul endroit à peu près plat et je mets la moto à l'abri du vent (elle n'est pas lourde et m'a déjà fait le coup le matin même : des rafales un peu fortes peuvent la faire tomber, et hop, un carénage fendu).
8-
Je profite du soleil qui colore en rose les montagnes du Wester Ross.
9-
Forcément, dans ce genre de conditions, on ne veille pas très tard et c'est sous les dernières lueurs du soleil que je m'endors tranquillement dans ma tente.
10-
Pas pour longtemps, le vent s'est levé dans la nuit
J'ai bien cru que ma tente allait décoller :peur: Au petit matin, la pluie s'en est mêlée...
L'avantage, c'est que la pluie qui tombe quand le soleil se lève, ça offre des arc-en-ciel aux campeuses qui n'ont pas réussi à dormir :8:
11-
Niveau bouffe, j'ai pas testé tant que ça. J'ai beaucoup aimé les biscuits à base de flocon d'avoine, mais je suis pas sûre que ça te plaise des masses
Sinon, pas mal de produits de la mer : langoustine, poissons, moules et une spécialité britannique : les coquilles saint-jacques au boudin noir, étonnant et j'aime bien.
Et pour les petits-déj, c'est de l'anglais : thé, tartines, bacon, saucisse, haricots blancs, tomates avec la version écossaise avec du boudin noir (apparemment, ils aiment bien !).
Pour les pubs, j'en ai fait de deux sortes :
- le pub-restau, où tout est mélangé, super bonne ambiance, très familiale, avec les écrans géants diffusant les jeux olympiques.
- le pub séparé complètement du restau, même si c'est le même établissement, ce qui a l'air plus courant. Pour passer de la partie restau à la partie pub, tu es quasiment obligé de sortir ou alors, comme dans celui que j'ai fait à Dunbeath, tu passes derrière le comptoir
Ambiance plutôt familiale/copains. Dans certains pubs, tu tombes sur une ambiance un peu plus bourrin quand tu es dans un coin plus touristique.
Côté boisson : de la bière, of course, à la pression, plein de différentes.
Et du whisky aussi, il y a des distilleries un peu partout. J'ai visité celle de Cardhu, avec dégustation. C'est juste ballot, j'aime pas le whisky !
En parlant de whisky, j'ai visité celle de Cardhu.
Je n'aime pas du tout le whisky, mais j'ai quand même participé à la dégustation et j'ai découvert que quelques gouttes d'eau pouvaient très bien développer complètement les arômes d'un whisky ou, pour d'autres, ne rien faire du tout. C'était intéressant. Mais je n'ai pas été convertie (et c'est un copain qui a fini mes verres!).
Photos malheureusement interdites à l'intérieur
Je suis une éternelle romantique, alors voilà deux trois photos de châteaux et de couchers de soleil.
Pour les châteaux, j'ai surtout vu les châteaux en ruine, parce que je n'avais pas envie de faire des visites guidées, même si il parait que ça vaut vraiment le coup. Mais bon, 15 jours sur place, c'est court, il faut donc faire des choix
Strome Castle, tout seul perdu sur une route qui n'est plus fréquentée depuis qu'il y a un pont pour aller sur l'île de Skye.
Ile de Skye, toujours, dans un camping au bout du monde (Glenbrittel) qui est un camping aménagé (avec toilettes, douches) mais avec des airs de campings sauvages (bord de plage, pas d'éclairage la nuit, village le plus proche à plus de 10 km).
Scourie, sur la côte ouest, un peu plus haut que Skye
Un p'tit port à l'est d'Inverness, vers le Moray, là où coule la rivière Spey qui alimente pas mal de distilleries.
Quelques explications sur la faune écossaise que j'ai croisée
En Ecosse, le mouton est omniprésent. D'ailleurs, je me demande où passe cette laine et cette viande, vu que je n'ai quasiment pas vu de boutiques de pulls ni vu beaucoup de plats de mouton au menu des restaus...
Tout au long des single track roads, on trouve régulièrement des cattle grids, grilles au sol qui empêchent les animaux de passer. Une fois passée la cattle grid, c'est le royaume des ovins (plus rarement des bovins) qui se trouvent partout sur la route, sur les côtés et dont il faut anticiper les réactions. Le mouton est à l'Ecosse ce que le cochon est à la Corse, avec un peu le même type de comportement. Il y a ceux des zones touristiques qui ont l'habitude de voir passer des véhicules à moteur et qui ne bougent pas une oreille tout en continuant à mâchouiller leur brin d'herbe quand vous passez à côté. Et il y a ceux plus sauvages qui frémissent alors que vous êtes encore à 50 m. Certains partent sur les côtés, tout va bien. D'autres choisissent de fuir par la route et vous vous retrouvez à suivre les suivre pendant quelques mètres. C'est rigolo, un mouton qui galope. D'autres enfin hésitent, se demandent, pèsent le pour et le contre. Et finalement décident au dernier moment de vous passer devant la roue !
Globalement, ça reste des animaux assez craintifs, je n'ai pas pris le temps de les prendre en photo sur la route. Par contre, j'ai rencontré une curiosité dont je n'ai pas l'explication.
Orange sheeps
Sur internet, certains disent que c'est une tradition de coloration avant les concours. Parce que les brebis le valent bien ?? Et d'autres disent que c'est une mesure anti-vol à une période où le prix de la viande augmente.
Les moutons devraient se méfier, les loups ne sont pas forcément bien loin
Côté vaches, il y a des vaches très semblables à celles qu'on trouve en France, sans les cornes aussi
Par contre, la différence, c'est qu'elles ont accès à la plage dans certains endroits. Je n'ai pas fait non plus la photo, mais la plage partagée par les vaches et les enfants qui se baignent, c'est une vision assez surprenante
Et il y a bien sûr les Hignlands Cows, qui conservent pour le moment leurs magnifiques cornes et leurs cheveux longs (un copain les a comparé à des salers hippies, ce qui n'est pas tout à fait faux).
J'ai déjà mis la photo, mais elle va bien dans le contexte.
J'ai aussi croisé des paquets de poules faisannes. Je dis bien paquets, car les chasseurs écossais ont apparemment les mêmes coutumes que les chasseurs français et pratiquent le lâcher d'animaux qui sont devenus domestiqués quelques jours avant l'ouverture de la chasse. Résultat, les bestioles étaient si habituées à l'homme qu'il fallait presque les virer de la route à coups de pied pôur pouvoir avancer et qu'il y en avait une écrasée tous les dix mètres
Ma plus belle surprise, c'est en allant explorer le fond d'une petite vallée du côté du Loch Tay.
C'était par une soirée douce. Sur ma carte, pas loin du camping, une route était indiquée comme étant un cul-de-sac et je voulais voir ce qu'il y avait au bout. Bon, ben c'était un cul-de-sac qui donnait sur une route privée. Donc demi-tour dans une atmosphère de crépuscule, avec des passages en sous-bois le long d'une jolie rivière. Au détour d'un virage, j'ai croisé un red deer, assez jeune me semble-t-il, car ses bois n'étaient pas extrêmement développés. J'ai coupé le moteur dès que je l'ai vu et je l'ai regardé s'éloigner tranquillement. Je n'ai pas cherché à faire de photo, le 18-55 aurait été trop court, la lumière n'était pas bonne, j'ai préféré enregistrer le souvenir dans ma tête
Pour l'anecdote, j'ai suivi le lendemain d'autres routes, qui étaient aussi des culs-de-sac sur la carte et, à force d'avancer tant que je ne voyais pas de panneaux "private road", je me suis retrouvée dans cette petite vallée au cerf